Dan Aykroyd, Canada 150

Chasseur de fantômes à bord : Dan Aykroyd en route pour Ottawa

Il y a quelques semaines, j’ai pris le train avec Dan Aykroyd. Non, je ne déraille pas! J’ai voyagé en train avec la légende canadienne et tout premier chasseur de fantômes* Dan Aykroyd. Qu’est-ce que j’ai fait pour avoir autant de chance? Aucune idée… M. Aykroyd était en route pour Ottawa afin de participer à un événement promotionnel pour la vodka Crystal Head, une entreprise dont il est le cofondateur (la vodka est maintenant servie à bord du Canadien!) Une fois à destination, notre Conehead et vendeur de Bass-o-matic adoré a été nommé ambassadeur officiel de Canada 150.

S’il est devenu une vedette internationale emblématique grâce aux films Un fauteuil pour deux (Trading Places*) et Les Blues Brothers*, et à une multitude de sketches à l’émission Saturday Night Live (que je ne peux pas légalement partager avec vous), Dan Aykroyd n’en est pas moins un Canadien fier de ses origines. « Je suis né à Ottawa le 1er juillet 1952, à l’Hôpital général d’Ottawa, précise-t-il. Mon grand-père était sergent pour la Gendarmerie royale canadienne et ma mère est Canadienne française. Notre famille faisait partie des loyalistes qui ont émigré en 1810 pour affirmer leur loyauté envers la Couronne. » Peut-on rêver plus Canadien que cela? Et au cas où vous n’auriez pas remarqué : l’acteur est né le 1er juillet, la fête du Canada!

Dan Aykroyd, Canada 150

Entre les photos que tous les passagers prenaient avec lui (comme tout bon Canadien, il est très poli) et le défilé des cocktails, Dan (Dan!) a bien voulu répondre à quelques questions sur sa ville natale, le cinéma canadien et l’histoire du chemin de fer.

Q : Sur quels projets canadiens avez-vous aimé le plus travailler?

DA : L’une de mes productions canadiennes préférées [intitulée Projet Arrow] portait sur l’avion de chasse The Arrow. J’adore ce film, il est tellement bien fait. J’ai beaucoup aimé travailler sur ce projet. J’ai aussi participé à la narration anglaise de L’essor d’une nation. Cette trilogie sur l’aviation [au Canada] raconte le développement de la photographie aérienne et décrit le rôle des Canadiens dans la Première Guerre mondiale. J’ai assuré la narration de deux parties et je suis très heureux du résultat. La chaîne Discovery Channel a créé une série intitulée The World Without Canada*.  C’est hilarant! On se rend compte que les Canadiens et Canadiennes ont contribué énormément au reste du monde. La série sera bien sûr diffusée à travers le Canada sur la chaîne Discovery Channel, mais j’espère vraiment qu’elle le sera aussi chez nos voisins du Sud.

Dan Aykroyd also appeared in the Avro Arrow Heritage Minute. Look for it on our trains! (Image Courtesy of Historica Canada)
Dan Aykroyd a aussi participé à la Minute du Patrimoine sur l’Arrow d’Avro. Regardez-la à bord du train! (Image fournie par Historica Canada)

Q : Quels sont vos films canadiens préférés?

DA : Oh! Évidemment, Le voyage chimérique (Going Down the Road), une histoire merveilleuse d’immigration interprovinciale. J’adore La Bataille de Passchendaele  de Paul Gross, car il est vraiment bien fait. J’apprécie beaucoup son travail à titre de réalisateur et de cinéaste. Ce petit bijou de film est spectaculaire et ambitieux avec une histoire d’amour comme fil conducteur. J’aimerais tellement que ce genre de production ait une diffusion plus vaste. Il y a aussi L’apprentissage de Duddy Kravitz. On pourrait dire que c’est une œuvre canadienne puisque son auteur est Mordecai Richler.

Dan Aykroyd, Canada 150
© MMVII PASSCHENDAELE FILMS INC. All Rights Reserved. Distributed exclusively in Canada by Entertainment One

Q : À quelles activités aimez-vous vous adonner quand vous revenez à Ottawa?

DA : Je reviens tous les ans, à l’été et à l’automne, pour emprunter la promenade de la Gatineau parce que j’ai été témoin de sa construction. En tant qu’ingénieur en chef de la Commission de la capitale nationale, mon père supervisait et gérait la construction de la promenade. Quand j’étais petit, je l’accompagnais dans des bulldozers et des camions à benne, et je le regardais dynamiter la montagne de granit jusqu’au belvédère Champlain. Dans ce temps-là, ils fermaient la promenade pour l’hiver, mais les clés se trouvaient sur le bureau de mon père! Après la fermeture à l’automne, on ouvrait la promenade et allait courser en voiture.

Dan Aykroyd, Canada 150

Q : Quels sont vos endroits favoris au Canada?

DA : Je profite de l’été pour me promener en moto [une Harley – éd.] J’adore la promenade des Mille-Îles. J’aimerais un jour louer un bateau-logement et voguer sur le canal Rideau en partant par exemple de Kingston. J’ai aussi un faible pour Halifax, l’Île-du-Prince-Édouard et Terre-Neuve, où est fabriquée notre vodka. Et Saskatoon! Les gens de la place sont tellement merveilleux, gentils et décontractés.

Dan Aykroyd, Canada 150

Q : Qu’est-ce que la vodka Crystal Head a de spécial?

DA : La vodka Crystal Head est un produit de qualité qui ne contient pas d’additifs, donc pas de glycérides, ces additifs gras et sucrés qu’on ajoute à la boisson pour masquer légèrement le goût. De plus, notre vodka ne contient pas d’arôme, de limonène, de terpène, ou de sucre. Les barmans ajoutent au goût avec leurs mélanges de toute façon. Notre vodka est comme une toile vierge qui permet de laisser libre cours à sa créativité et de concocter de délicieuses boissons.

Dan Aykroyd, Canada 150
(crédit : Amanda Nikolic)

Q : Avez-vous un cocktail de prédilection préparé avec la vodka Crystal Head?

DA : Comme nous voyageons en train en ce moment, je dirais que la meilleure façon d’apprécier la vodka Crystal Head est de l’incorporer à un martini tout ce qu’il y a de plus pur. J’ai baptisé cette recette « martini commémoratif du wagon-bar du Long Island Rail Road » [recette ci-après! – éd.] parce qu’il y a deux ans, le service ferroviaire Long Island Rail Road* a mis fin à son service d’alcool. Dans les années 1950, un PDG de Madison Avenue en complet de flanelle grise et chapeau de feutre pouvait lire tranquillement le Wall Street Journal, bien installé dans le train, en sirotant un martini à 10 ou 11 heures du matin. De ses mains gantées de blanc, l’employé du bar versait une larme de vermouth dans le verre et environ 2 onces et demie de vodka, secouait le tout avec des glaçons, puis garnissait d’un petit oignon et d’olives. À mon avis, il s’agit de la version la plus pure du martini.

Q : Quels sont vos projets pour la fête du Canada?

DA : Vous savez ce que je fais le 1er juillet? En plus d’être une journée très importante pour notre pays, elle marque un jalon important dans ma vie. Je ne suis pas du genre à souligner les anniversaires, sauf aux cinq et aux dix ans,  je dois donc faire quelque chose de spécial. En fait, je vais travailler le jour de mon anniversaire. Je dois me rendre en voiture en Caroline du Sud où je donne un spectacle le 2 juillet. J’aurai 65 ans et je travaille encore. N’est-ce pas une merveilleuse façon de fêter mon anniversaire?

Recette de martini wagon-bar ’54 de Dan Aykroyd

2 onces de vodka Crystal Head

Une larme de vermouth sec

Un peu de saumure d’olive

Verser une larme de vermouth sec dans un verre. Faire tourner le liquide pour recouvrir l’intérieur du verre et jeter l’excès. Secouer la vodka Crystal Head, la saumure et les glaçons ensemble, filtrer et transférer dans le verre de vermouth. Garnir d’une brochette de deux olives et d’un petit oignon.

Dan Aykroyd, Canada 150

* site en anglais seulement

crédit pour l’image principale : Amanda Nikolic

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